Accueil Remonter English Plan du site

Sylvain

Aix de qu'es L'Autre Théophanie El Desdichado Sylvain

 

16 mm noir/blanc, 90 min. Tourné depuis l’été 1980 jusque Pâques 1981 et achevé en 1984.

Synopsis

Sylvain, un enfant de quatorze ans, vit au sein d’une famille bourgeoise apparemment tranquille, en réalité inconsciemment nouée. Il est rêveur, nerveux, et se complaît dans des jeux solennels avec un ami privilégié.

Un jour, il cherche l’étymologie de son prénom : « Sylvain » signifie « la forêt ». Pour son esprit inquiet, cette découverte agit comme une véritable révélation : il y trouve une raison de vivre, un « bush soul », et décide de partir dans rejoindre la forêt. La seule qu’il connaisse, c’est celle des Landes où ses parents l’emmènent chaque été.

La veille des vacances de février, il se prépare en grand secret, avec un soin qui prend toutes les allures d’un rituel. Il part dans la nuit, sac au dos.

Au petit matin, il parvient à être pris en stop par une jeune femme qui descend vers le Sud. Au long de la route, elle essaie de lier connaissance avec son passager, sans poser aucune question indiscrète – bien qu’elle se doute qu’il s’agisse d’une fugue. D’abord sur le qui-vive, Sylvain se laisse peu à peu amadouer par sa conductrice. Une complicité s’instaure pendant ces quelques heures de route et les amène à des sujets qui répondent à leurs préoccupations essentielles : l’idée de l’amour, du sens de la vie à deux et, notamment pour l’enfant, de la peur de la vieillesse et de la mort.

Devant eux, une moto quitte la route. Ils s’arrêtent pour lui venir en aide : le motard n’a rien, mais le récit de son accident fait ressortir les angoisses de Sylvain.

Arrivé dans les Landes, enfin seul dans le chalet de ses parents, il commence par prendre contact avec les lieux, dont l’aspect désertique contraste vivement avec le grouillement estival auquel il était habitué. Petit à petit l’observation de la nature et quelques incidents font resurgir l’inquiétude, au lieu de la paix et de la communion qu’il escomptait. Le simple passage d’un hélicoptère lui rappelle que la police est probablement à sa recherche, qu’il n’est à l’abri nulle part…

 

Générique

Par ordre d'apparition à l'écran

Sylvain

Jean-François Jouvet

Frère de Sylvain   

Aurélien Grimaud

Professeur

Quentin Milo

Élèves :

Pascal Benoiston   

  Catherine Legranger

Sandrine Carré   

  Stéphane Rhelimi

Régis Delafontaine   

  Lionel Richard

Nicolas Deparis   

  Cédric Rören

Stéphane Dunoyer   

  Gaétan Ruzé

Évelyne Emard   

  Christine Schneider

Nathalie Emard   

  Philippe Tamalout

Stéphane Giordano   

  Joëlle Tanga

Pierre

Pierre Cosic

Conductrice du camion

Bernadette Pointel

Le jeune homme victime du SS

Jean-Marc Cozic

Mère de Sylvain

Kathleen Delzant

Père de Sylvain

Éric Jouvet

Conductrice de la voiture

Sarah Draï

Le SS

Pierre Jouvet

Conducteur de la moto

Antoine Grimaud

Gendarmes

MM. Barquet et Frampois

Sourde-muette

Sabine Acquaviva

Petite fille

Brigitte Maurin

Sylvain bébé

Julien Vouilloux

Homme sur la dune

Pierre-Jean Barthèye

Homme dans la foule

Bernard Mangiante

Étranger

Philippe Abadie

 
Technique

Image

Pierre-Jean Barthèye

Assistant

Max Simha

Son

Bernard Mangiante

Script

Annie Janicot, Sylvie Padonou, Sabine Acquaviva

Maquillage

Patrice Phan

Intendance

Marie-Pascale Gauffre, Marie-Cécile Lilette

Montage

Valérie Bonnier, Annie Janicot

Mixage

Antoine Bonfanti,

Montage négatf

Solange Dondaine

Laboratoire

Tirage 16 (Neyrac)

Musique originale

Antoine Grimaud

Autres musiques de Fats Waller

Who’s afraid of love ?

 

Two sleepy people

You’re not the only oyster in the stew

Bande dessinée

Sabine Acquaviva (d’après François Craenhals),

Remerciements :

La pompe à essence de Vendeuvre en Poitou

M. et Mme Baillou du café de Voeil et Giget

Pierre Saufrignon

Jean-Michel Vitali

Scénario

Pierre Jouvet

Découpage

Sarah Draï et Pierre Jouvet, avec la participation de Jacques Fieschi, et de plusieurs collaborateurs du film.

Réalisation et production

Pierre Jouvet